Le Roi Lear

Aux ateliers Berthier de l'Odéon. Nous étions au milieu du premier rang.

Pas totalement convaincu de la nécessité de transposer la pièce dans le Chicago des années 30, mais cela se supporte. Piccoli remarquable de prestance et de talent. La première fois que je le voyais sur scène et je ne le regrette pas. Pour son âge, étonnante mémoire. Toute aussi surprenante forme physique. Il porte même une actrice dans les bras! D'accord, on lui avait choisit un poids plume, une minuscule et fluette Julie-Marie Parmentier. Mais il fallait le faire à 80 ans ou pas loin.

Desarthe très bien aussi, as usual. Le reste de la troupe bon également, même si Albany fait plus fatigué et placide que modéré et droit, même si le bâtard de Gloucester est trop maniéré. Fallait-il vraiment faire jouer un grand séducteur par quelqu'un qui se croit dans un remake de " La cage aux folles"? Et pourtant il joue plutôt bien.